10. LA PUISSANTE ALLIANCE HANSÉATIQUE
L’histoire de l’Alliance hanséatique des Clubs de football
européens commence par une répétition de l’histoire dans laquelle le riche et
spectaculaire championnat allemand de la Bundesliga cherchait à devancer la toute-puissance
1ère division britannique à peine créée. Les grands clubs allemands
étaient ainsi incités par leur fédération et leurs sponsors à trouver des
accords commerciaux avec des clubs à forts potentiels et par l’attraction de
joueurs encore plus forts, à remporter la guerre médiatique des droits TV entre
les différents championnats nationaux.
Du côté du Werder de Brême et du Hamburger SV, deux clubs en
difficulté ces dernières décennies, on avait tout envisagé, même une improbable
fusion que les supporters respectifs n’accepteraient jamais. Il s’en suivit
tout de même une mise en commun des accords commerciaux pour la 65e
édition de la Bundesliga, et une première Alliance sobrement appelée « du
Nord » fut enregistrée avec les clubs du Werder, de l’HSV, mais aussi de
Rostock à l’est et du Légia Gdansk en Pologne. Les affinités historiques et le
besoin de tisser des liens commerciaux et culturels avaient prédominé pour
l’établissement de ce premier quatuor.
Au Sud, le FC Bayern Munich, le plus grand club allemand,
sous la houlette de son duo de présidents Mehmet Scholl & Dominik Fried, successeurs
d’Oliver Kahn, nouait déjà des liens multiples avec Augsburg, le FC Bâle, ou
encore la Bayern Academy d’Addis-Abeba, dans le nouvel empire africain de
l’Ethiopie-Erythrée.
Le Borussia Dortmund, le principal rival du Bayern depuis
une trentaine d’années, ne pouvait pas en rester là. Il voulut d’abord
construire sa propre alliance, notamment avec un partenariat fort avec l’Ajax
d’Amsterdam, mais le club néerlandais s’était rapproché de l’Alliance du Nord
de Brême et Hambourg notamment. C’est ainsi qu’on commença à parler d’une
possible « alliance hanséatique », quand tous ces anciens ports
hanséatiques se cherchaient et finiront assez rapidement par se trouver.
Le Bayern venait de remporter un deuxième titre d’affilée,
en ajoutant une nouvelle Coupe d’Allemagne à son palmarès en sus. Le grand coup
de Dortmund serait donc d’organiser une grande compétition pendant la trêve
internationale de Septembre suivant. Les 4 clubs de l’Alliance du Nord y
étaient invités, tout comme l’Ajax et l’hôte dortmundois. La « Coupe de la
Hanse » y était créée et sonnait les prémisses d’une grande alliance.
Dortmund s’imposa devant l’Ajax, alors que les 4 clubs de l’Alliance du Nord ne
figuraient que pâlement. Les efforts du Président Klopp avaient porté leurs
fruits, et une alliance entre 7 clubs étaient signée le 3 octobre suivant ;
aux six clubs du tournois de Dortmund s’ajoutait encore le FC Copenhague, de la
capitale danoise. L’accord fut entériné lors d’une fastueuse cérémonie
médiatisée, en présence de « guest stars » venues du centre des
astronautes européens de Cologne : Louisa-Mary Eyharts, Ariana Colombo et
Heinrich Pesquet, quelques semaines avant leur départ historique pour la
planète rouge – donnant à cet événement un retentissement supplémentaire.
Les Alliances latines et britanniques n’avaient qu’à bien se
tenir, avec « l’Alliance du Sud » autour du Bayern, et
« l’Alliance Hanséatique » autour de Dortmund et des clubs de Nord,
l’Allemagne n’était plus en retard, bien au contraire. Klopp s'affairerait
encore pendant plusieurs mois, ainsi le tournoi de la Hanse de l’été suivant
fut une superbe compétition, avec pour la première fois une double
qualification pour la Ligue des Champions pour les deux finalistes.
Les participants étaient : Le Borussia Dortmund
(champion d’Allemagne), l’Ajax d’Amsterdam (Champion du Benelux), le Werder de
Brême (champion de 2e Bundesliga), Le Hamburger SV (15e
en Bundesliga), le FC Bruges (4e du Championnat du Benelux), le FC
Cologne (Vice-champion de 2e Bundesliga), le Légia Gdansk (Vainqueur
de la Coupe de Pologne), le FC Copenhague (Vice-champion du Danemark, pour la
dernière édition de ce championnat), le Baltica Königsberg-Kaliningrad (7e
du championnat russe), et enfin le FC Hansa Rostock (3e Bundesliga).
La finale fut disputée entre le Baltica
Königsberg-Kaliningrad et l’Ajax qui avait écarté Dortmund en Demi-finale. Ce
sont les russes qui s’imposeront par 7 buts à 2 en prolongation, alors que l’équipe
néerlandaise se trouva décimée par 3 blessures dans la dernière période. La
nouvelle force du football russe comptait dans ses rangs, l’encore jeune Sandro
Saperini, un buteur hors pair, qui avait inscrit un triplé en finale, et un
total de 7 réalisations dans le tournoi s’octroyant une prime d’un million de
crédits-dollars.
Kaliningrad et Amsterdam iraient donc directement en Ligue
des champions européenne, mais Dortmund et Copenhague avaient encore leurs
chances au tour qualificatif.
L’alliance continua à prospérer le long des côtes du Nord de
l’Europe continentale, avec l’extension de son influence à Stockholm, Riga, ou
encore Tallin. Quand parut le classement des alliances les plus puissantes en
Europe dans le mensuel esthétique « Football around the World »
copublié dans Forbes ; l’Alliance Hanséatique était la 3e
puissance, derrière le « Union of Manchester United » et « l’Alliance
du Real ». Non seulement Klopp avait réussi à se qualifier pour la Ligue
des Champions, mais il avait devancé « l’Alliance du Sud » et s’était
même hissé sur le podium européen.
L’année suivante, on vit en plus le club français du Havre
AC désormais double champion de France signé un accord exclusif avec
« l’Alliance Hanséatique » qui réalisait non seulement un beau coup,
mais surtout assez inattendu. Ceci n’empêcha pas le Havre AC d’éliminer
Dortmund en Huitième de Finale de la phase éliminatoires de la Ligue des
champions européens, équipe dans laquelle on remarqua non seulement le
franco-angolo-gallois Amigo Fontenette, désormais titulaire au côté de Gemili
Cricket dans l’équipe de la Grande Bretagne unifiée, mais aussi Jules Flémal,
qui deviendrait champion du monde un peu plus tard. L’alliance fut représentée
jusqu’en Demi-finale de la compétition avec le grand Baltica
Königsberg-Kaliningrad, et Saperini de finir meilleur buteur de la compétition.
La puissante Alliance Hanséatique continua ensuite son essor
en Europe, en Norvège et en Islande par exemple, et au-delà même des frontières
européennes avec des accords noués en Chine, en Israël, en Namibie, en Uruguay,
etc., préservant la plupart du temps sa place au classement publié tous les ans
par « Football around the World ».
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